Ce premier cas dans le département entraîne la création d’une nouvelle zone réglementée, a annoncé le ministère de l’Agriculture. Le troupeau, qui compte environ 150 vaches laitières, fait actuellement l’objet d’un dépeuplement total et rapide. La zone s’étendra également à certaines communes voisines de l’Isère, dont la liste sera prochainement publiée sur le site du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire (MASA).
Dans cette nouvelle zone, la surveillance des élevages est renforcée et les mouvements d’animaux sont interdits ou soumis à de fortes restrictions. La vaccination devient obligatoire et sera financée par l’État. « Près de 350 000 bovins sont concernés », informe le cabinet du ministère de l’agriculture. Il assure aussi que « les doses disponibles en France permettent de démarrer immédiatement la campagne de vaccination et que, si besoin, de nouvelles commandes pourront être passées auprès des Pays-Bas, où la production de vaccins n’est pas en tension ».
Une vigilance accrue
Strictement animale, la DNC se transmet de bovin à bovin ou par l’intermédiaire d’insectes piqueurs, mais n’est pas transmissible à l’homme. « Ce nouveau foyer illustre l’importance de maintenir une vigilance accrue, de poursuivre la stratégie engagée et de mobiliser pleinement tous les acteurs afin d’éradiquer la maladie dans les zones réglementées », a souligné la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard. Depuis son apparition en juin en Savoie, 79 foyers ont été recensés dans 47 élevages. Des enquêtes épidémiologiques sont en cours pour déterminer comment l’élevage du Rhône a pu être contaminé alors qu’il se trouvait hors de la zone initialement touchée.
La carte des zones réglementées est disponible sur le site du MASA : Consulter la carte et le point de situation