Politique et société

PIA4 : 877,5 millions d’euros pour la recherche agro-alimentaire

Le quatrième programme d'investissements d'avenir (PIA4) allouera 877,5 millions d’euros à l'agriculture et à l'agroalimentaire et s’étendra sur la période 2021-2025, a précisé le gouvernement le 5 novembre.

Julien Denormandie en déplacement dans la Drôme

En déplacement dans la Drôme vendredi 5 novembre, Julien Denormandie, accompagné des ministres Frédérique Vidal (Enseignement supérieur, Recherche) et Agnès Pannier-Runacher (Industrie), ont annoncé lors d’une table ronde, le lancement d’appels à projets d'un montant cumulé de 877,5 millions d'euros sur cinq ans pour « accélérer » la recherche dans l'agriculture et l'alimentation de demain. Deux « stratégies d'accélération » ont ainsi été présentées, dont la première, dotée de 428 millions d'euros, vise à « développer des solutions innovantes au service de la résilience et de la compétitivité du monde agricole » dans les domaines des agroéquipements, du biocontrôle, ou encore de la sélection variétale. Guillaume Boudy, secrétaire général pour l'investissement (Matignon), a détaillé sa déclinaison en trois axes : « réussir la troisième révolution agricole », « créer de la valeur dans les territoires », ainsi que l'adaptation aux changements climatiques.

Vers la troisième révolution agricole

Lors de la table ronde, le ministre de l’Agriculture définissait « cette troisième révolution agricole [comme] celle de la connaissance et du vivant. Ça veut dire dans le numérique, l’agrorobotique, la génétique, et le bio-contrôle. Quand vous prenez ce triptyque, vous arrivez à sortir des impasses », a-t-il déclaré. La deuxième stratégie, qui vise une « alimentation durable et favorable à la santé » se verra, quant à elle, dotée de 449,5 M€, avec des recherches notamment sur le microbiome (écosystème microbien). À noter également le lancement de deux programmes et équipements prioritaires de recherche (PEPR), dotés de 95 millions d’euros et qui seront pilotés par l’Inrae (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) et l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique).