Sur le terrain

C’était leur première fois à Terres de Jim

Terres de Jim 2021, c'est fini ! Avec 46 000 visiteurs sur les trois jours de festivités, l'événement JA a été une nouvelle fois au rendez-vous. Si certains participants avaient déjà une "expérience Terres de Jim" à mettre à leur crédit, pour une grande majorité, il s'agissait de leur premier fois. Le JA mag a voulu en savoir un peu plus sur ces nouveaux aventuriers.

 

C’était leur première fois à Terres de Jim
Romain et sa maman

Habitant les alentours de Corbières, Romain et sa maman sont venus aux Terres de Jim organisés cette année tout près de chez eux. « C’est un amoureux des vieux engins », raconte la mère de Romain. « J’ai une quinzaine de vieux tracteurs », confirme le jeune de 16 ans, qui travaille dans l’exploitation familiale produisant de l’essence de lavandin, du foin, des céréales et du bois. Collectionneur de vieux Vierzon, Massey Ferguson et Mackcornic, ce féru de mécanique a particulièrement apprécié la partie engins présente à ces Terres de Jim 2021. « J’ai vu la collection de tracteurs anciens, elle est belle. J’ai aussi aimé regarder le concours de labour », témoigne Romain visiblement réjoui.

 

 

Thomas et Jade

Étudiants à Digne en DUT génie biologie option agronomie, Thomas et Jade, 20 ans tous les deux, ont choisi de venir aux Terres de Jim la journée du dimanche. « On doit trouver un stage d’ici la fin de l’année. Nos profs nous ont dit qu’il y avait les Terres de Jim », explique Jade, qui aimerait devenir vétérinaire. « Pour valider notre stage, il doit y avoir une problématique agronomique », indique Thomas, qui n’a pas encore une idée précise du métier qu’il aimerait exercer plus tard. Jade et Thomas souhaiteraient travailler de préférence dans un élevage.

 

Mickaël, Marjorie et leurs deux enfants

Mickaël, dans l’enseignement, et sa femme Marjorie, comptable, ont eux aussi choisi de s’aventurer dans les allées de Terres de Jim en ce mois de septembre. « Par curiosité et aussi pour les enfants, on nous a dit qu’il y avait des produits locaux, des animaux à voir », témoigne le couple. « Il faut soutenir les jeunes agriculteurs, en mangeant local, et en achetant des produits de proximité », expliquent ainsi les jeunes parents.

Mauricette et Robert

« Le maire de Manosque nous a dit que c'était bien et on a aussi une cousine qui travaille au Département des Hautes-Alpes qui est dans un des stands aujourd’hui », relate Raymond, venu avec sa femme Mauricette, tous deux gagnés par la curiosité.

 

Lise et Véronique

« L’agriculture c’est toute ma vie », confesse Lise, 80 ans, ancienne éleveuse, venue avec sa fille Véronique. Les deux disent partager un amour inconditionnel pour le monde agricole, mais aussi une inquiétude sur son avenir. « Je suis inquiète pour les jeunes agriculteurs avec toutes ces nouvelles normes qui les contraignent de plus en plus. Ça leur fait des frais en plus », indique la jeune octogénaire. « Il y a eu des annonces du président, c’est très bien mais il n’y a pas que de l’argent à donner. Il faut que les agriculteurs aient une meilleure rémunération, les prix de vente restent trop bas », poursuit Véronique.

Clémence, Mathieu et leurs deux enfants

Parmi les visiteurs, de nombreuses familles avec enfants en bas âge étaient présentes. C’est le cas de Mathieu, Clémence et leurs deux enfants. « On est du coin, on a entendu dire que la plus grande foire agricole se déplaçait cette année dans les Alpes, on a eu envie de voir ça », explique Mathieu. Il travaille avec sa femme dans le domaine de la cosmétique. « Dans notre travail, on utilise beaucoup de matières premières naturelles, on est donc très sensibilisés à l’écologie », souligne Clémence. « On soutient les jeunes agriculteurs oui et même si on ne fait pas de manifestation, venir ici c’est, disons, notre petit geste citoyen », conclut Mathieu.

Loïc (2ème en partant de la gauche) avec ses parents et un ami

« Je connais le trésorier qui organise. L'événement est cool je trouve, les enfants sont heureux et ça change de ce que l’on voit d’habitude », partage Loïc, 26 ans, menuisier qui vit à Montpellier, venu avec ses parents et un bon ami. « On aime ce qui est agricole. C’est le secteur qui nous nourrit, c’est du sérieux, il ne faut pas plaisanter avec ça. Les jeunes agriculteurs ont pris conscience de l’importance du bio et de réduire les pesticides, c’est une bonne chose », abonde Raymond, le papa de Loïc.