Filières

MHE et FCO : la profession réclame « un appui renforcé de l’État »

Jeunes Agriculteurs, FNSEA et plusieurs associations spécialisées (FNB, FNO, FNPL) demandent à l’État de renforcer son soutien face à la menace croissante des maladies FCO et MHE sur les cheptels de ruminants en France.

La profession agricole monte au créneau pour alerter les pouvoirs publics.

Dans un communiqué conjoint du 23 août, les syndicats Jeunes Agriculteurs et FNSEA ainsi que plusieurs associations spécialisées sont montés au créneau pour alerter les pouvoirs publics sur la situation sanitaire. Depuis début août, la FCO-3 s’étend dans le nord de la France, tandis que la FCO-8 et la MHE menacent d'autres régions du pays.

« C’est une course contre la montre », déclarent-elles, pointant du doigt les retards de vaccination et l’inégalité des traitements sur le terrain, et accusant déjà des impacts sanitaires et surcoûts économiques « sévères ». La profession agricole appelle à la commande urgente de vaccins et à un soutien économique fort pour les éleveurs.

« Quelle que soit la situation politique, l’urgence commande à l’État d’agir maintenant, d’engager des moyens renforcés, de mobiliser les leviers dont il dispose pour apporter les solutions attendues. À défaut, il porterait la responsabilité des dégâts dans les cheptels, alors pourtant qu’il faut agir globalement pour la pérennité de l’élevage sur les territoires », insistent les organisations agricoles dans leur communiqué.

Recommandations sanitaires à destinations des éleveurs

Les organisations professionnelles du secteur agricole ont fourni des recommandations sanitaires aux éleveurs ovins pour limiter l'impact de la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO) sur leurs cheptels et freiner la propagation de la maladie en France. Un communiqué qui met l'accent sur la surveillance des animaux, l'importance de la vaccination, et les mesures de prévention pour réduire la densité des culicoïdes, vecteurs de la maladie.