Grandes cultures

Le label Bas carbone étendu aux grandes cultures

Crée fin 2018 par le ministère de la Transition écologique, le label bas-carbone permet de valoriser des projets vertueux pour l‘environnement. Sa méthode appliquée aux grandes cultures vient d'être approuvée aux côtés de deux autres applications dans le secteur agricole. 

Le label Bas carbone étendu aux grandes cultures

Depuis sa création en 2018, près d’une centaine de projets agricoles et non-agricoles ont déjà bénéficié du label bas-carbone, permettant ainsi d'économiser quelques 300 000 tonnes de CO2, selon un premier bilan du ministère de l'Environnement. Pour bénéficier du label, les projets doivent garantir une réduction des émissions de GES ainsi qu’une séquestration de carbone.
Comme le rappellent l
’AGPB, l’AGPM, la CGB et la Fop dans un communiqué, «  L’étude 4 pour 1000 de l’Inrae, publiée en juin 2019 a confirmé que c’est dans le secteur des grandes cultures que réside un des plus forts potentiels d’augmentation du stockage de carbone en France ».

Par ailleurs, « la méthode grandes cultures a été rédigée à la demande de la profession par les instituts de grandes cultures (Arvalis, Terres Inovia, ITB2 et ARTB3), en collaboration avec Agrosolutions, filiale d’InVivo. L’AGPB, l’AGPM, la CGB et la FOP saluent leur engagement et leur professionnalisme pour avoir réalisé ce projet avec efficacité et ouverture », ajoute le communiqué.
 

Deux autres méthodes labélisées

Le plan d’action annoncé le 27 août par Barbara Pompili, comprend l’extension du label à deux autres méthodes dans le secteur agricole : la réduction des émissions à travers une baisse de l’usage d’engrais et de produits phytosanitaires, et l’amélioration de la qualité de l’alimentation des bovins laitiers dans le but de baisser les émissions de méthane.

Pour rappel, le premier projet agricole intitulé Carbon Agri a été labellisé en mai dernier. celui-ci regroupe quelque 300 agriculteurs partout en France et mise sur une multitude de leviers : substitution de protéines importées par des cultures locales, optimisation de l’emploi d’engrais, réduction de la consommation d’énergie ou encore amélioration de la conduite des élevages. Son objectif est de capter 137 936 tCO2 sur cinq ans.