Politique et société

La chaîne agro-alimentaire assure malgré le contexte sanitaire

L’épidémie de Covid-19 provoque un accroissement de l’absentéisme en entreprise. Pour autant, les approvisionnements alimentaires continuent d’être fluides, affirme le cabinet du ministre de l’Agriculture. Pas d’alerte à signaler à ce stade. Un nouveau point est prévu d’ici une quinzaine de jours.

La chaîne agro-alimentaire assure malgré le contexte sanitaire

« Face à la vague Omicron, notre chaîne agro-alimentaire fait preuve d’une remarquable capacité d’adaptation. […] Elle tient grâce à l’implication de tous », a déclaré Julien Denormandie sur son compte twitter, suite à la réunion tenue le lundi 10 janvier avec les acteurs de l’agro-alimentaire. « Tous les maillons se sont montrés rassurants, […] les entreprises font preuve d’une grande agilité », souligne-t-on du côté de son cabinet. Ce dernier précise que si le taux d’absentéisme n’avoisine pas les 35-40 % du printemps 2020, celui-ci est tout de même passé « de 5 à 10-15 % depuis une dizaine de jours » conséquence directe de la forte contagiosité du variant Omicron.

Certains secteurs en surveillance accrue

La question des saisonniers et des abattoirs est suivie de très près, indique le cabinet ministériel. L’export, sur la partie logistique ferroviaire et maritime, est également sous vigilance. Ainsi, des grands ports rencontrent actuellement des difficultés, en particulier en Chine, ce qui par ricochet génère parfois des problèmes dans certains ports français. Rien d’alarmant pour autant a-t-on tenu à rassurer côté ministère. Sur le ferroviaire, les lignes de fret chargées d'acheminer les céréales sont aussi surveillées de très près. « Les capillaires (derniers kilomètres, NDLR) continuent de fonctionner », informent les membres du cabinet.

Application des pénalités en question

Toujours selon le cabinet ministériel, transporteurs et transformateurs ont partagé leurs difficultés à livrer parfois à temps. Il a été rappelé que la loi EGalim 2, à travers son article 7, prévoit que dans certaines situations de force majeure, l’application des pénalités logistiques doit se faire avec mansuétude. « Ça doit se discuter au cas par cas » pondère toutefois le cabinet.