Politique et société

La France et l’Autriche, main dans la main pour développer les protéines végétales

Culture de soja

La France et l’Autriche ont signé, le 17 décembre, une déclaration commune dans laquelle les deux pays s’engagent « à travailler ensemble dans la durée sur le développement des protéines végétales ». Objectif : se positionner parmi les leaders mondiaux. « Avec cette signature, nous envoyons un message clair : il faut créer un momentum au niveau européen », a affirmé le ministre Julien Denormandie en présence de son homologue autrichien Elisabeth Köstinger, « nous continuerons de pousser cet objectif de souveraineté alimentaire protéique lors de la présidence française de l’Union européenne ».

Julien Denormandie a rappelé que la France n’est aujourd’hui autonome « qu’à 50 % sur les matières riches, c’est-à-dire contenant plus de 15 % de protéines ». Cet engagement commun annoncé avec l'Autriche intervient un an après le lancement, en décembre 2020, du plan protéines d’un montant de 120 millions d’euros. En juillet 2021, l’Autriche a annoncé un plan similaire en vue de développer sa production nationale et de réduire ainsi de 50 % ses importations de protéines végétales d’ici 2030.