Filières

En 2019, les 1000 litres de lait bio payés 476 € en moyenne

Un milliard de litre de lait bio sera produit en France en 2020.
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 431 exploitations bio élèvent 220 000 vaches laitières.  La géographie de la production de lait n’est pas modifiée en profondeur par l’essor de la filière.

verre et carafe de lait

 

Selon une étude de l’Institut de l’élevage (1), les exploitations laitières bio sont réparties « le long du croissant laitier conventionnel qui s’étend du Grand ouest jusqu’à la frontière du nord de la France et qui se prolonge en Franche Comté et dans la région Rhône-Alpes sans pénétrer dans les Alpes ».

Les régions Bretagne et Pays de la Loire sont les deux poids lourds de la collecte nationale de lait bio. « Avec respectivement 176 et 172 millions de litres de lait biologique livrés en 2018, elles ont fourni 41% de la collecte nationale », affirme l’Institut de l’élevage.

La région Bretagne comptait 671 des 3 431 exploitations bio en décembre 2018 (derniers chiffres connus). Elle devance la région Auvergne-Rhône-Alpes (639 exploitations bio) et les Pays de la Loire.

En 2020, la France s’apprête à produire 1 milliard de litres de lait dans des fermes de dimension moins importante (275 000 litres, 56 vaches laitières) qu’en conventionnel (450 000 litres, 67 vaches laitières).

Le nombre de vaches détenues dans les élevages bio est proportionnellement plus élevé que dans les fermes en conventionnel car le rendement moyen n’excède pas 5 000 l par vache et par an (7 300 litres par vache et par an en conventionnel).

Course à l'agrandissement ralentie

Plus de 220 00 vaches sont certifiées bio depuis la fin de 2019. Le cheptel de vaches laitières aura ainsi doublé en 6-7 ans. Mais les teneurs en matière utile du lait bio sont plus faibles qu’en lait conventionnel.

« En 2018, le taux butyreux moyen du lait bio s’est établi à 40,8 g/l contre 41,3 g/l pour le lait conventionnel », affirme l’Idele. Quand le taux protéique en bio peine à dépasser 32 g/l alors qu’il se situe aux environs de 33,3 et 33,4 g/l en conventionnel.

En 2019, le prix du lait biologique payé aux livreurs toutes primes et qualités confondues aurait atteint 476 €/1 000 litres en moyenne et l’écart de prix avec le lait non bio est supérieur à 100 € par 1 000 litres depuis fin 2015.

Depuis 2014, le prix moyen sur 12 mois est resté supérieur à 440 €/1 000 litres depuis qu’il a franchi cette année-là ce seuil.

La production de lait bio est très saisonnière alors que la demande de produits laitiers bio est constante toute l’année. « Sur les 843 millions de litres collectés sur douze mois l’an passé, plus de 237 millions de litres, soit un peu plus de 28% de la collecte annuelle, l’ont été sur les mois d’avril, mai et juin », affirme FranceAgriMer.

Mais pour inciter les éleveurs à produire plus de lait à la fin de l’automne, le prix des 1 000 litres est plus élevé que celui payé au printemps. Sur l’année, l’amplitude de prix atteint 70 € à 80 €.

(1) « Les filières laitières biologiques françaises » (dossier N°508)

 

Prix du lait

Le grand ouest  est le premier bassin de collecte de lait biologique.

Plus de 220 00 vaches sont certifiées bio depuis la fin de 2019. Le cheptel de vaches laitières aura ainsi doublé en 6-7 ans. Mais les teneurs en matière utile du lait bio sont plus faibles qu’en lait conventionnel.

« En 2018, le taux butyreux moyen du lait bio s’est établi à 40,8 g/l contre 41,3 g/l pour le lait conventionnel », affirme l’Idele. Quand le taux protéique en bio peine à dépasser 32 g/l alors qu’il se situe aux environs de 33,3 et 33,4 g/l en conventionnel.

En 2019, le prix du lait biologique payé aux livreurs toutes primes et qualités confondues aurait atteint 476 €/1 000 litres en moyenne et l’écart de prix avec le lait non bio est supérieur à 100 € par 1 000 litres depuis fin 2015.

Depuis 2014, le prix moyen sur 12 mois est resté supérieur à 440 €/1 000 litres depuis qu’il a franchi cette année-là ce seuil.

La production de lait bio est très saisonnière alors que la demande de produits laitiers bio est constante toute l’année. « Sur les 843 millions de litres collectés sur douze mois l’an passé, plus de 237 millions de litres, soit un peu plus de 28% de la collecte annuelle, l’ont été sur les mois d’avril, mai et juin », affirme FranceAgriMer.

Mais pour inciter les éleveurs à produire plus de lait à la fin de l’automne, le prix des 1 000 litres est plus élevé que celui payé au printemps. Sur l’année, l’amplitude de prix atteint 70 € à 80 €.